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SCHUMPF, Christian Adolph

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[E_Cole5H17.GED]

[Cole5H17.GED]

DC0227
Schumpf, Christian Adolph
JOMPHE: En novembre 1777 dTbarquait en amTrique Christian SCHUMPF, un soldat du rTgiment Erbprinz (Crown Prince) d'infanterie de Hessen-Hanau un des nombreux Ttats allemands de l'Tpoque. Il Ttait alors GgT de 23 ans. Il est nT a Enkirch ( village situT en bordure de la Moselle*, Zweibrucken territory*), il Ttait mousquetaire de la compagnie du LieutenantColonel Prince FrTdTric du rTgiment de Hesse-Hanau pendant 5 ans. Il retu sa libTration (discharge) le 21 juillet 1783. D'après une note du "London Public Record Office" datTe du 25 janvier 1783, Christian avait 30 ans, donc il serait nT en 1753. Selon cette note toujours, il mesurait 5 pieds 2 pouces et une ligne. Dès sa dTmobilisation, il s'installa en qualitT de tailleur d'abord a Pointe de LTvis, aujourd'hui Lauzon, puis a QuTbec mOme, o· nous apprenons par le rapport de l'Archiviste de la Province de QuTbec pour 1948-49, lors des visites du curT le 5 juin 1795: Christian SCHUMPF, tailleur,protestant demeurait au No. 1 rue Champlain a la Basse-Ville de QuTbec, y demeurait 4 paroissiens donc 2 communiants et un protestant. Lors de la visite de 15 mai 1798 il demeuraita l'adresse No. 41 rue champlain, il y avait 1 communiant et 2 protestants. une autre visite s'effectuant le 1er aovt 1805 au No. 9 rue de laMontagne, le visiteur note que la rTsidence de Christian SCHUMPF abrite 12 paroissiens parmi lesquels 4 communiants et 1 protestant. Ce dernier était Christian SCHUMPF lui-même, comme en font foi les documents. De ces douze personnes, nous pouvons identifier sept enfants et les parents. Quant aux trois autres, nous en sommes réduit a des conjectures. Le 3 Janvier 1791, Christian Adolf SCHUMPF épousait, devant le ministre anglican David Francis DEMONTMOLLIN, Marie Monique SAMSON de la Pointe de Lévis. Il avait alors quarante et un ans et elle avait 21 ans, car à son décés en 1806 elle avait 36 ans. Comme bien d'autres, Marie Monique SAMSON se laissa entraener, dans les premières années de son mariage, vers la religion de son mari au point de faire baptiser ses premiers enfants a l'église protestante. Cependant, la foi de la jeune femme semble avoir prévalu sur celle de son mari par la suite, car tous ses autres enfants furent baptisés a l'église Notre-Dame de Québec. Elle eut sept enfants en neuf ans (1796-1805) et peut-être que ses maternités rapprochées, dans des conditions financières assez difficiles, vu le métier de son mari dans une petite ville comme Québec à cette époque, eurent tôt fait d'épuiser sa santé. De 1791 a 1798 le jeune couple habita la Pointede Lévis, peut-être dans la famille même des parents de Monique. Mais il été
ait plus facile de se créer une clientèle convenable dans la ville. aussi allèrent-ils s'établir vers 1898 a Québec, au numèro 9 de la rue de la Montagne. C'est la que Monique eut ses quatres autres enfants dont ledernier, étienne Claude,
qui naquit le 10 janvier 1805. Elle devait mourir un an et demi plus tard le 25 juillet 1806. Son mari lui survécut dix ans et s'éteignit à soixante-six ans la veille de noël 1816.
LES ENFANTS DE CHRISTIAN SCHUMPF ET MARIE MONIQUE SAMSON: Les information des trois premiers enfants du couple ont été trouver dans les registres de St-Thomas de Montmagny (chez la bibliothèque des Mormons, microfilms #1304952).
A - Marie Marguerite Née en 1791, Sépulture le 19 décembre 1791, elle été Agé de deux mois - Marie Reine Née en 1794, baptisée le 22 mai 1794 NOTE: Christian SCHUMPF a signé l'acte - Marie Merence: Aucun acte de baptème n'a été trouver pour Marie Merence ni dans les registres de l'église anglicane, ni dans ceux de la paroisse Notre-Dame de Québec, ni dans ceux de la Pointe de Lévis. Son acte de mariage existe cependant dansles registres de N.D. de Québec. Le 7 octobre 1812, encore mineure, elle épousait Thomas LEVESQUE "sieur" (pour scieur). Elle a du donc
nêtre en 1792 ou 1793. un des témoins est Georges SCHUMPF son frère,alors âgé de 16 ans. Elle a
signé l'acte en épelant correctement son nom mais celui qui a rédigé l'acte la nomme Marie Merence JOMPHE. Une Marie Monique Emèrentienne serais née vers 1793 et baptisée le 25 janvier 1793, il s'agit surement de la mème personne.D - Georges Burkard: Baptisé le 17 fèvrier 1796 à l'église anglicane Metropolitan. Nous le rencontrons comme témoin de sa soeur Merance au mariage de celle-ci en 1812, puis nous perdons toute tracede lui.E - John: Baptisé a l'église anglicane
le 10 novembre 1797. C'est le Jean SCHUMPF qui, élevé aux Iles-de-la-Madeleine émigra très tôt a Chéticamp au Cap-Breton ou le 7 aout il épousa Anastasie Angélique RAMARD. Il est l'ancêtre des SHOMPHE
dont il reste une famille à Chéticamp et une à Magré (1975).
F - Élizabeth: Née le 28 mai 1800 et baptisée le même jour. Les registre ne font plus mention d'elle par après.G - Marie Josephte: Née le 13 décembre 1801 et baptisée le lendemain. le 23 aout 1825 elle épouse Louis CARRIER, cultivateur. Dans son acte de mariage son nom est orthographié JUMFF. Elle-même ne signe pas. H - Laurent: NT le 10 aout 1803 et
baptisé le lendemain. Le 8 novembre 1825 au Havre-aux-Maisons, Iles-de-la-Madeleine, il épousa Julie ARSENEAU. établi à Pointe Basse, Il est l'ancêtre de tous les JOMPHE du Havre-aux-Maisons et du Havre St. Pierre. Il mourut le 2 janvier 1899. I - étienne-Claude: Né le 10 janvier 1805 et baptisé le même jour à N.-Dame de Québec. Adopté par Jacques CYR et sa femme Marie CHIASSON, du Bassin, Iles-de-la-Madeleine. Le 12 septembre 1826, il épousa
Madeleine LAPIERRE à Havre-Aubert, Iles-de-la-Madeleine. Il est l'ancêtre des JOMPHE du Havre-Aubert et de Bassin. HISTOIRE DES JOMPHE (SCHUMPF) AUX ÎLES-DE-LA-MADELEINE: Que deviennent les enfants de Christian SCHUMPF après la mort de leur mère? Nous avons déja vu que Marie Mérance se maria en 1812 et que Marie Josephte en 1825. Georges disparait des registres après 1812 et Elizabeth n'est plus jamais mentionnée après sa naissance en 1800. Peut-être est-elle morte jeune, (mais les registres ne le mentionnent pas) où a-t-elle été adoptée après la mort de sa mère en prenant le nom de ses parents adoptifs. Ce sont la cependant de simples suppositions. Quant à John, Laurent et Etienne, nous les retrouvons quelques années plus tard, le premier au Cap-Breton, les deux autres auxIles-de-la-Madeleine. Comment et par qui ont-ils été amenés la? Quand Marie Monique SAMSON-SCHUMPF mourut, elle laissait une famille dont l'ainée, Mèrance avait 13 ou 14 ans et dont le bébé Etienne avait tout juste un an et demi. D'autre part, le père, Christian avait 56 ans (à l'époque c'était un âge avancTé et il devait être obligé de travailler du matin au soir a son mètier de tailleur pour sudvenir aux besoins de sa famille. On comprend aisément, dans ces circonstances, qu'il ait été forcé de placer ses plus jeunes enfants a l'orphelinat. Les garçons et les filles semblent avoir été séparés, car seuls les trois plus jeunes sont venus aux Iles: John qui avait dèja neuf ans à la mort de sa mère et quidans quelques années prendra le large pour aller s'établir à Chêticamp, Laurent qui avait trois ans et Etienne-Claude qui était encore bébé de dix-huit mois. Qui a amené ces enfants aux +les? Voila la question difficile. Pour essayer de trouver une réponse, il faut ajouter aux document écrit la tradition orale qui si maigre qu'elle soit, peut toutefoisnous fournir quelques renseignements. Quand le Père René KERDELHU+, eudiste était curé de Havre St. Pierre de 1914 a 1918, il s'appliqua à recueillir les souvenirs des paroissiens sur les origines des familles duvillage. (Son manuscrit est aujourd'hui entre les mains de Dominique CORMIER de Havre St. Pierre qui l'a sauvé de la destruction). C'est ainsi que Placide VIGNEAU, qui avait connu personnellement Laurent et Etienne JOMPHE avant son départ des Iles et qui nous a laissé un journal si intèressant, lui apprend que "Laurent et Etienne JOMPHE furent pris a l'orphelinat de Québec vers 1810 (ce qui peut-être entre 1806 et 1810) etélevés par Simon BOURGEOIS des Iles-de-la-Madeleine. Ils avaient deux soeurs devenues Mme Thomas LEVESQUE de St-Roch, Quéebec et Mme Louis CARRIER de Lévis." Tous les renseignements recueills dans cette note sont exacts, Il n'est pas question de John que Placide VIGNEAU né en 1842 n'apu connaetre. Ainsi, après la mort de leur mère en 1806, le père Christian SCHUMPF aurait placé ses enfants a l'orphelinat, se sentant incapable d'en prendre soin lui-même. C'est la que Simon BOURGEOIS aurait recueilli Laurent et Etienne ainsi que leur frère plus âgé de six ans, John qui devait peu d'années plus tard émigrer a Chéticamp dont les habitants avaient, durant la saison de pèche, de nombreux contacts avec les gens des Iles. Or, gràce aux recherches que, à ma demande (Réal JOMPHE) soeur Rose-Délima GAUDET a eu l'amabilité de faire sur ce sujet, j'apprend qu'un Simon BOURGEOIS veuf d'Angelique CORMIER qu'il avait épousé le6 septembre 1803, est décédé à 78 ans à Havre-aux-Maisons le 9 mai 1856. Il était donc né en 1779 et avait 27 ans et trois ans de mariage à la mort de Monique SAMSON. Les voyages en goëlette entre les îles et Québec étaient réguliers à la fin de la saison de pèche où l'on allait vendre son poison et acheter les provisions nécessaires pour l'hivernement. Il est donc très plausible qu'au cours d'un de ces voyages Simon BOURGEOIS jeune marié sans enfants, se voit adressé à l'orphelinat de Québec surpeuplé d'enfants et dont les directrices n'hésitèrent pas a lui confier les trois orphelins, avec le consentement du père. Un fait est certain cependant. Que les enfants soient avec Simon BOURGEOIS ou quelqu'un d'autre, un document prouve sans l'ombre d'un doute que Etienne fut adopté par Jacques CYR et sa femme Marie CHIASSON. En effet, nous avons le testament au registre de la paroisse Notre-Dame de la Visitation de Havre-Aubert, signé par le curé Pierre BELANGER spécifiant que "après leur mort eux (Jacques CYR et Marie CHIASSON) du Bassin donnent et lèguent leurs biens meubles et immeubles a Etienne SCHUMPF leur fils adoptif,en prèsence de Jean RENAUD et Philip Fr. COLLBECK écuyer, magistrats, avec la marque des deux (Jacques et Marie) et Jean ARSENEAULT. "Ce testament est daté du 11 mai 1826, quatre mois donc avant le mariage d'Etienne. Nous avons donc la une preuve irréfutable
que Etienne SCHUMPF fut adopté par la famille CYR. (tiré d'une étude deJean-Pierre WILHELMY et
de la généalogie des JOMPHE de RTal JOMPHE ainsi que d'Addé HUBERT.)
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Source References

Pedigree